L’économie solidaire en Kabylie. Une économie de l’union et de la fraternité.

Revue du MAUSS permanente, 23 juin 2014 [en ligne].

Mohamed-Amokrane ZORELI, juin 2014

Lire l’article complet sur : www.journaldumauss.net

Résumé :

Ce travail a été présenté sous la forme d’une communication au colloque international « Développement Durable, Communautés et Sociétés » qui s’est déroulé les 16, 17 et 18 Juin 2010 à la Fonderie de Mulhouse (France).

Etant donné que l’économie solidaire est « un objet qui résiste à toute tentative d’inscription dans les moules établis à priori » (Neyret, 2006 :22) et considérant la diversité de ses pratiques, on ne peut parler de ce type d’économie qu’au pluriel (Fraisse, Guerin, Laville, 2007). Ainsi, il est recommandable que « dans chaque région, différents acteurs défendent leur propre définition de l’économie sociale et solidaire » (Develtere, 1998 :153), conceptualisent leur réalité et déterminent ainsi leur « idéal réalisable d’être » [1] (Zoreli, 2008 :1). Pour ce faire, « il est nécessaire de partir de l’environnement dans lequel l’individu vit » (Polard, 1997 :271) et des relations sociales qui s’y établissent.

Dans la majorité des pays du Sud, les politiques de développement appliquées ont provoqué l’aggravation de l’état de sous-développement (Gunder Frank, 1972) créant par la même un « déboitement entre l’action et ses cadres » (Stoessel-Ritz, 2008 :5). Nous posons l’hypothèse selon laquelle l’économie solidaire peut constituer une alternative de développement la plus adaptée à ces sociétés fondamentalement communautaires qui ont pu contrarier toutes les politiques visant leur transformation en ce que Polanyi a désigné de « société de marché » (1995 :54).

Sources :

Journal du Mauss www.journaldumauss.net/./?L-economie-solidaire-en-Kabylie