Les femmes contribuent à la souveraineté alimentaire

In, S. Charlier et G. Warnotte (éd.) (2007), La souveraineté alimentaire. Regards croisés . UCL/Presses Universitaires de Louvain et Entraide et Fraternité.

Sophie Charlier, 2007

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Résumé :

Dans cet article nous chercherons à aborder l’importance du rôle des femmes dans la souveraineté alimentaire dans un sens global, systémique et relationnel. C’est-à-dire, non seulement par rapport aux politiques en matière d’alimentation mais également en incluant la reconnaissance et les droits des femmes - ainsi que tout être humain, à une vie digne ; tel que le Marche des femmes au sein du mouvement Via Campesina l’a déclaré, lors du Forum sur la Souveraineté alimentaire (Nyéléni, 2007):

« La garantie du droit à l’alimentation passe par la priorité de la production locale pour nourrir les populations et par l’accès des agricultrices et agriculteurs ainsi que des sans-terre, à la terre, à l’eau, aux semences et aux crédits. Elle passe aussi par la prise en compte du travail invisible des femmes qui préparent et distribuent la nourriture, mais pas dans le sens que lui donnent les organisations comme la Banque mondiale, c’est-à-dire en mettant sur la femme le fardeau et la responsabilité de la santé et du bien-être familiale dans un contexte de réduction, de la part d’Etats et des entreprises, des salaires et des droits des travailleuses et travailleurs. Notre voie est celle de la reconnaissance du fait que la durabilité de la vie humaine, pour laquelle alimentation constitue une partie fondamentale, doit être au coeur de l’économie et de l’organisation sociale. ».

Sources :

Université Catholiue de Louvain dial.uclouvain.be/pr/boreal/object/boreal:74777