Panorama de l’Economie sociale et solidaire en Provence-Alpes- Côte d’Azur 2013

2013

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Résumé :

Cette édition est enrichie d’une entrée supplémentaire : la présentation de la structuration par taille des entreprises de l’ESS. La comparaison entre les organismes de l’ESS et les entreprises privées lucratives fait apparaître l’importance de la part des petites entreprises (10 à 49 postes) et des moyennes et grandes entreprises (50 postes et plus) dans l’ESS. Elle souligne une dynamique sectorielle (déjà ancienne) de spécialisation des activités de l’ESS traditionnelle, constituée de mutuelles, de coopératives et d’établissements sanitaires, sociaux et éducatifs. Dans ce modèle, l’emploi est professionnalisé et technicisé, et l’ESS est plus fortement employeuse d’emplois qualifiés de professions intermédiaires que le reste de l’économie locale (page 8).

Parallèlement, les collectivités locales suscitent et portent une partie de leur attention au développement d’un travail partenarial qui favorise la mobilisation des acteurs territoriaux sur des problématiques socio-économiques à partager (dans l’intérêt collectif), pour accélérer le développement local.

Cette solidarisation des acteurs économiques sur les bases de l’identité territoriale associe trop peu (en raison de l’éclatement de la médiation institutionnelle entre les différents champs de compétences des acteurs publics) la ressource existante que représentent les organismes de l’ESS de tailles importantes.

C’est sur cette capacité à structurer une approche transversale dans la prise en compte des logiques sectorielles d’une partie de la ressource territoriale que représente l’ESS, que les acteurs privés et publics d’un même territoire pourront proposer des solutions de développement économiques et sociales nouvelles.

Sources :

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