Des alternatives crédibles au capitalisme mondialisé

La nouvelle phase de la mondialisation contemporaine se caractérise sur le plan du mécanisme, par l’intégration mondiale des diverses étapes de la production et la distribution en des lieux géographiques différents surtout grâce aux nouvelles techniques de la communication et de l’informatique. C’est un ‘mouvement organique englobant’. Une des bases idéologiques du système économique capitaliste est d’affirmer et de faire croire qu’il n’y a pas d’alternatives, qu’il faut pousser la libéralisation plus en avant afin de pouvoir résoudre les problèmes en suspens et que le marché est le véritable régulateur de la société. Mais ce qui n’est pas reconnu reste le fait que le marché est un rapport social qui, dans le cadre du système économique existant, construit les inégalités et les requiert pour pouvoir se reproduire. Comment donc aborder les alternatives ?

L’auteur, dans une première partie, aborde la question théorique des alternatives en présentant 2 courants : 1) le néo-keynesianisme (modèle théorique prônant l’acceptation de la logique de marché comme moteur de l’économie, mais à condition de réguler le système, de limiter ses effets pervers et d’empêcher qu’il ne débouche sur des abus) et 2) le courant post-capitaliste (qui envisage l’organisation de l’économie sur d’autres bases que celle du capitalisme, la logique capitaliste est elle-même est remise en question).

L’auteur, dans une seconde partie, situe ces deux courants à trois niveaux : celui de l’utopie (dans le sens de projet mobilisateur), celui des objectifs moyen terme et celui des mesures concrètes. C’est au niveau de ces trois échelons qu’il est possible de voir poindre de nombreuses idées, propositions et expérimentation pour des alternatives crédibles.