Reconnaître la dette écologique un pas vers la justice sociale et environnementale et vers le développement durable

Concept paper réalisé pour la rencontre du PSES à Dakar, Sénégal, du 19 au 21 novembre 2005: version préliminaire.

Leida Rijnhout, août 2005

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Résumé :

Travailler au développement durable, c’est essayer d’avoir une vision globale et cohérente de ce qui se passe dans le monde. Cela implique d’étudier les liens qui unissent la pauvreté et la dégradation de l’environnement, mais également les problèmes de richesse et l’isolation sociale. Le développement durable est basé sur l’harmonie entre les analyses et les intérêts sociaux, environnementaux et économiques. Un nombre croissant d’activistes, de scientifiques, d’ONG et d’universités développent actuellement des outils nous aidant à mieux comprendre cette réalité, des outils dont le champ d’action dépasse celui des traditionnelles analyses socio-économiques pour lesquelles les données et objectifs de base sont la croissance économique et l’emploi. Nombreux sont en effet ceux qui considèrent que le traitement des problèmes environnementaux constituent un luxe et qui estiment qu’ils se résoudront d’eux-mêmes si la croissance économique est suffisante.

Toutefois, la croissance économique ne peut se produire en l’absence de ressources naturelles : pétrole, gaz, bois, terre, eau, air, biodiversité. Ces ressources ne sont pas illimitées ; la croissance économique ne l’est par conséquent pas non plus.

L’obtention de la justice sociale et environnementale nécessite que l’on gère et que l’on redistribue les ressources naturelles de manière à garantir une égalité de possibilités en matière d’activité économique et de bien-être.