
24h01. La revue belge des grands reportages
es librairies regorgent de titres à l’espérance de vie éphémère alors que, ces dernières années, le rythme de l’information s’est fait toujours plus vertigineux avec l’apparition de la presse en ligne, des réseaux sociaux et du micro-blogging.
Ces nouveaux médias ont participé à installer une frénésie telle que le lecteur a de plus en plus le sentiment d’être moins informé alors que jamais de toute l’histoire humaine autant d’information ne s’est échangée.
Cette revue qui manque tant au paysage de la presse belge, veut ralentir le rythme, rouvrir calmement les yeux sur le monde, se donner le temps, s’offrir de l’espace. Et par là aider le lecteur à reprendre son souffle.
Néanmoins, sa part d’originalité, nous voulons la tenir d’un certain caractère belge, et cela par des temps qui voudraient mettre à mal cette identité : un petit pays dans le monde, fragile et multilingue, traversé de pleins d’influences car se traversant en trois heures de voiture. Une revue qui n’a donc pas froid aux yeux en se permettant d’être inactuelle.
Indépendance et esprit critique
Nous pensons que l’indépendance et l’esprit critique sont les fondements même du journalisme. Dans une société, les journalistes sont les garants d’un regard indépendant sur la marche du monde.
De son côté, afin de se libérer de toute pression que les annonceurs pourraient faire peser sur la ligne éditoriale de notre revue, celle-ci n’y accueillera aucune forme de publicité que ce soit.
La revue n’exclura pas non plus le point de vue mais se refusera à toute opinion de nature partisane car nous voulons laisser au lecteur l’espace nécessaire pour fonder sa propre opinion, et non le prendre en otage d’une opinion forcément partiale.
Un regard d’auteur, à travers diverses formes d’expression
Nous travaillons avec des journalistes qui ont la volonté de contribuer à la recherche de la qualité du journalisme en offrant aux lecteurs leur vocation, leur talent, leur créativité, leur leadership et leur esprit de service à la société.
Dans sa forme, l’écriture cherche du côté de la littérature, mais sans jamais que le style n’occulte la rigueur des enquêtes et la précision des faits rapportés.
Un regard résolument belge
Les reportages traitent majoritairement de sujets belges (minimum 60%) et visent à répartir les possibilités de participation de journalistes de différents horizons (Flandre, Wallonie, Bruxelles, reste du monde).
La suite du projet : et maintenant ?
Un an après le lancement de 24h01, la revue a tenu ses promesses : 200 pages d’un contenu de qualité pour 0 publicité. C’est sans concession à l’égard de sa ligne éditoriale initiale que 24h01 continue son petit bonhomme de chemin. Et ça marche ! Avec deux numéros et déjà 4.500 exemplaires vendus, notre revue a su séduire un public en quête d’un projet éditorial innovant et audacieux.
Tout ce chemin parcouru, nous le devons avant tout à nos nombreux collaborateurs. Parce que nous pensons, chez 24h01, qu’il faut encourager le talent, nous mettons un point d’honneur – et ce depuis le deuxième numéro – à rétribuer équitablement chacun d’entre eux.
Enfin, si nous sommes arrivés jusqu’ici, c’est grâce à nos lecteurs. Mais le pari est encore loin d’être réussi. Sans publicité, la revue dépend de ses ventes pour survivre. De notre côté, nous nous engageons à continuer de vous apporter un regard résolument neuf sur l’actualité en misant sur l’indépendance, l’esprit critique et la qualité. Et ça, ce n’est pas à vendre.