Économie solidaire, insertion et marchés transitionnels du travail territorialisés. Quelques conclusions tirées de l’étude de cas du PLIE des Graves
Économie sociale et solidaire : nouvelles approches et dynamiques territoriales, IAE, Université de Nantes, 29-30 septembre 2008, Nantes : France (2008)
Abdourahmane Ndiaye, 2008
Scaricare PDF (140 KiB)
Compendio :
La mondialisation a impulsé l’émergence de nouveaux acteurs par un double mouvement de décentralisation et d’internationalisation/concentration des firmes, en minorant le rôle de l’État, qui se retrouve en tenaille entre les échelles locales et globale. L’impératif de compétitivité a précipité l’apparition de nouvelles formes de précarités et d’exclusions. Le Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi (PLIE), initié pour lutter contre les exclusions, associe accompagnement social et activité économique en faveur des publics en difficultés. Forger de nouvelles solidarités au travail et construire des passerelles entre les situations de prise en charge par les politiques publiques et les emplois réguliers de l’économie normale, c’est-à-dire à plein temps et relevant de l’économie marchande, en sont les objectifs phares. Cet article tente de montrer les limites de l’approche ex ante et pourquoi il faut privilégier une approche ex post, puisque les politiques d’insertion induisent une plus-value sociale. Les marchés transitionnels consistant à aménager systématiquement et de façon négociée des mobilités du travail, au sein et en dehors des entreprises, en complément des protections classiques, sont conçus comme des amortisseurs. Peuvent-ils devenir la norme par le truchement des acteurs de l’économie solidaire ?
Fonti :
HAL : halshs-00596749, version 1 halshs.archives-ouvertes.fr