Choix organisationnels et orientation des dispositifs de monnaies sociales

Extrait de Jérôme Blanc (dir.), Exclusion et liens financiers : Monnaies sociales, Rapport 2005-2006, Paris : Économica, 547 p.

Resumo :

En matière de monnaies sociales, au-delà de mobiles communs, la diversité prévaut et, s’il existe des grands dispositifs connus et diffusés dans plusieurs pays, ils ne sont pas organisés de la même façon et ne visent pas les mêmes objectifs. L’histoire de la vague contemporaine de monnaies sociales, celle qui commence dans les années 1980 avec le premier LETS de l’histoire à Comox Valley, sur l’île de Vancouver, au Canada, est celle d’une diffusion de l’idée générale et de quelques modèles mais c’est aussi, et de plus en plus, l’histoire d’expérimentations qui vont dans des directions nouvelles. Ces expérimentations, ainsi que le fait même que les monnaies sociales se soient développées largement depuis plus de vingt ans, montrent une plasticité certaine de la monnaie : non pas que l’on puisse en faire ce que l’on veut, mais que l’on peut, sur la base de choix organisationnels clairs, l’orienter au service d’objectifs pertinents touchant à la dynamique d’espaces locaux (territoriaux ou communautaires).

C’est le but de ce texte que de mettre en lumière l’étendue des choix organisationnels et leur adéquation à des objectifs possibles. Se pose donc la question des conditions de viabilité des dispositifs de monnaies sociales. L’analyse de ces conditions doit impliquer des jugements quant aux formes observées et ceci doit conduire à évaluer de façon pragmatique la validité des dispositifs.

Fontes :

Complementary Currency Resource Center: CC Library www.complementarycurrency.org/materials.php

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