Espoir-vie : association de développement communautaire - ong - République de Côte d’Ivoire
Atelier 7 Lux’09
Claude François KOFFI Konan, aprile 2009
*Présentation : KOFFI Konan Claude François.
*Coordonnées :
09 BP 4168 Abidjan 09
Tel Fixe : 00 225 31-63-73-20 / Tel Portable : 00 225 05-64-00-09 / 48-05-58-36 / 05-45-29-87
Email : espoirvieong@yahoo.fr / kclaude.francois@yahoo.fr
*Structure : ONG Espoir-vie.
*Mission de la Structure :
L’ONG Espoir-Vie a pour objectif de contribuer au développement de l’être humain (Enfants, Jeunes, Femmes, Hommes) sans distinction de milieu social, de religion, d’ethnie, de race et d’appartenance politique.
Les domaines d’intervention de l’ONG sont :
Education.
Santé et Environnement.
Lutte contre la Pauvreté.
*Personnes à l’origine de cette initiative : Cette démarche a été initiée par l’ONG Espoir-vie et l’ONG MOAE.
KOFFI Konan Claude François de l’ONG Espoir-vie.
KOUADIO Aya Olga de l’ONG MOAE.
*Enseignements tirés de la démarche :
PROGRAMME POST-CRISE APPUI AUX ACTIVITES SOCIO-ECONOMIQUE ET DE DEVELOPPEMENT EN MILIEU RURAL A BOUAKE.
DUREE DU PROGRAMME : 6 MOIS / DE JUILLET 2009 A JUIN 2012.
LIEU DE REALISATION DU PROGRAMME :LA COMMUNE DE BOUAKE EN MILIEU RURAL DANS 25 VILLAGES.
1- Contexte du Programme.
A Bouaké en république de Côte d’Ivoire, depuis la crise nombreux sont les enfants, les jeunes (filles/garçons) et les femmes du milieu rural qui sont confrontés dans la vie quotidienne à des difficultés économique et de développement. Les populations rurales sont dans une misère alors que les fruits de leurs travaux sont prisés partout dans le pays et dans le monde. Cette situation des populations rurales a été empirée par la crise politico-militaire depuis le 19 septembre 2002. Les réalités sont affligeantes aujourd’hui dans la région de la Vallée du Bandama en générale et en particulier dans la commune de Bouaké : insécurité grandissante, dégradation très poussés des habitations, des infrastructures routières, scolaires, sanitaires, l’exode massif des jeunes, l’accroissement du taux d’analphabètes, l’accroissement du taux du VIH-SIDA et les autres pandémies, la dégradation de l’environnement, etc.
Conscient que la pauvreté et le développement n’est pas une fatalité et que la combattre n’est qu’une question de volonté, d’organisation et de leadership, l’ONG Espoir-Vie et l’ONG MOAE souhaitent améliorer les conditions de vie des populations du milieu rural pour un développement meilleur. Ce souhait exige que la renaissance de la Côte d’Ivoire après cette crise passe par la prise de conscience et la mobilisation en bon ordre de toutes les forces vives interne et externes de la nation. Ainsi, débarrassé de ses aptitudes et pratique nuisible généralement admises (la corruption, le tribalisme, le favoritisme, le non respect des droits humains, etc.), l’ivoirien nouveau doit engager avec succès un partenariat avec tous les acteurs internes et externes du développement durable.
Alors il pourra maîtriser les facteurs clé du succès du processus de création de richesses et d’emploi durable. L’ONG Espoir-Vie et l’ONG MOAE met en place cette nouvelle vision du développement durable centrée sur l’auto promotion et le développement. Cette vision passe nécessairement par :
La reconversion des mentalités, des comportements et des aptitudes nuisible.
L’appropriation des structures de développement de base par les bénéficiaires.
Le renforcement des capacités techniques et opérationnelles des membres, des dirigeants et des gestionnaires de ces structures. C’est une vision à laquelle il importe de s’attacher préalablement pour effort de développement dans une région de post-crise. Une telle ambition est œuvre de longue haleine tant par la durée de sa réalisation que par l’horizon qu’elle s’assigne. C’est donc un travail d’optimisme qui importe de prôner la rupture avec l’individualisme, le tribalisme, etc.
2- Objectif Général du Programme.
Contribuer au bien être des populations (enfants, jeunes, femmes, hommes) du milieu rural à travers l’insertion socio-économique et le développement.
3- Objectif Spécifique du Programme.
Contribuer au bien être des populations rurales et au développement des villages.
Créer un Conseil des chefs traditionnels (CCT).
Créer des Comités de Développement Rural (CDR) avec des Commissions dans les villages.
* La Commission Mutuelle d’Epargne et de Crédit (Caisse de Solidarité Rurale). * La Commission Mutuelle Santé et Environnement. * La Commission Insertion Economique basé sur l’Agriculture à travers des groupements de femmes et de jeunes. * La Commission Education, Culture, Sport et Loisir.
Emmener les populations villageoises à travers les CDR à identifier leurs besoins et trouver des solutions.
Soutenir les populations villageoises dans la mise en œuvre des projets de solutions a leurs problèmes.
4- Les différentes composantes du programme.
Les activités concernent la mise en œuvre du programme sont les suivante :
La mobilisation des populations dans les villages pour l’explication du programme.
La mise en place du conseil des chefs traditionnels des villages pour appuyer le programme.
La mise en place dans les villages des Comités de Développement Rural à travers les commissions.
Définition des difficultés et des besoins par les villageois à travers les CDR / les commissions.
Recherche de partenaires financiers pour soutenir les actions exprimer par les villageois à travers les CDR.
Mise en œuvre des actions portant sur les difficultés et besoins exprimer par les populations villageoises à travers les CDR.
Suivi et Evaluation des actions réalisées par les CDR.
5- Les piliers du programme.
L’amélioration des conditions de vie et des capacités des populations villageoises à identifier leurs besoins et entreprendre collectivement des actions d’insertion économique et de développement vise à s’organiser. Raison les quelles le programme se repose sur ces piliers qui constitue son moteur. Il est subdivisé en quatre (04) commissions techniques qui sont :
Le conseil des chefs traditionnels.
Les comités de développement rural à travers les commissions qui sont :
La Mutuelle d’Epargne et de Crédit (Caisse de Solidarité Rurale).
La Mutuelle Santé.
L’Union des Groupements Agricoles pour l’insertion Economique basé sur l’Agriculture.
L’Education, Culture, etc.
Détail des Enseignements tirés de la démarche. Période de réalisation de juillet en septembre 2009.
Les actions déjà menées dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme sont les suivants :
6- Création de Conseil des Chefs Traditionnelle (CCT).
Les interminables crises qui secouent notre pays depuis plusieurs décennies, résultent tant de la dégradation de nos valeurs ainsi que la dépravation de nos mœurs. Les ONGs que nous sommes à travers ce programme voudrait réinstaurer l’image d’entent de nos chef traditionnels pour la gestion judicieuse de crises locale, des terres et pour le développement de leurs villages.
Pour cela, nous avions mis en place un Conseil de Chef Traditionnel réunissant les 25 chefs des villages concernés par le programme Espoir. L’objectif rechercher est de permettre aux chefs des villages de se rapprocher en se fréquentant, en échangeant sur la gestion et le développement de leurs villages. Et aussi réfléchir sur la gestion des terres, des conflits et favoriser la cohésion sociale. Deux rencontres ont déjà eux lieu avec les 25 chefs 25 notables, soit 50 personnes.
7- Mise en place des comités de développement rural :
Les comités de développement rural sont mis en place par les chefs des villages. Chaque commission des CDR comprend 03 membres, soit 12 personnes par villages.
8- Présentation des Commissions des comités de développement rural :
8-1- La Commission de Gestion de la Mutuelle d’Epargne et de Crédit (Caisse de Solidarité Rurale).
L’accès au crédit et aux autres services financier est un facteur déterminant pour la l’amélioration des conditions de vie des populations rurales démunies. La commission et les ONGs ont mis en place une Mutuelle d’Epargne et de Crédit dénommé Caisse de Solidarité Rural (CSR). C’est une caisse d’épargne et de crédit basé sur la solidarité. L’objectif de la Caisse de Solidarité Rural est d’améliorer les conditions de vie des membres dans un esprit de solidarité grâce à : • La mobilisation de l’épargne locale. • L’autofinancement des activités des membres (Emprunt / Prêt). • L’autofinancement des activités de développement des villages.
La Caisse de Solidarité Rural est représentée dans les 25 villages. Pour les 25 villages, nous avons mis en place 05 caisses (01 caisse regroupe 05 villages) qui seront fédéré. Chaque caisse à un conseil d’administration représenter par 04 personnes (un président, un(e) secrétaire, un trésorier (ère) et son adjoint) avec une agence dans un village. L’agence de la fédération est basée en ville à Bouaké qui va coordonner les actions des différentes caisses dans les villages centre des caisses.
Pour être membre où sociétaire de la CSR, il faut adhérer et épargner. L’adhésion est fixée à 3.000FCFA par personne qui donne droit à un carnet d’épargne et une carte de membre. Un pourcentage de 05% sera fixé et prélevé sur l’épargne de chaque sociétaire pour le fonctionnement de la CSR et de l’agence de la fédération.
Une partie des pourcentages et des bénéfices pourra financer le développement local des villages concernés. Exp : Réparation des routes pour la Commercialisation des produits agricoles, élaboration des titres fonciers des terres, réparation des pompes hydraulique villageois, aménagement et équipement des écoles, participation aux cantines scolaires des villages, Formation du personnel, etc). En ce moment nous avions 500 adhérant.
8-2- La Commission Insertion Economique basé sur l’Agriculture (Mise en place de l’union des groupements agricoles).
Les actions de cette commission sont basé essentiellement sur l’agriculture à savoir : les cultures vivrières et maraîchers, anacarde et l’élevage (volaille, pisciculture, caprin, ovins, bovins, etc.). Pour la bonne marche des actions, nous regrouper les femmes et les jeunes de chaque village en groupement agricole. Et les 25 groupements de jeunes et de femmes des 25 villages en Union des Groupements Agricoles (UGA). Les membres de l’UGA sont au nombre de 1.000 jeunes et 1.000 femmes. Soit 80 (40 femmes et 40 jeunes) personnes par village.
Rôle de l’U.G.A.
L’UGA veut aider chacun des groupements membre à travers :
L’organisation des groupements membres.
La Formation et l’Education des membres des groupements.
L’organisation de la production des cultures agricoles.
L’organisation de la commercialisation des cultures agricoles réalisées.
Mise en place d’une caisse de solidarité agricole pour les formations, l’achat des matériels agricoles, semences, engrais, produits phytosanitaire.
NB : le PNUD en Côte d’Ivoire et le CCFD basé à Paris appui en moment la production et la commercialisation des cultures vivrières et maraîchers de 14 groupements de femmes dans 14 villages.
8-3- La Commission de Gestion de la Mutuelle Santé et Environnement.
Cette commission mise en place à pour mission dans le village de promouvoir la santé et l’environnement auprès des populations (enfants, jeunes, femmes, hommes) villageois. Les actions de cette commission sont la lutte contre les IST/SIDA, la planification des naissances, la maternité sans risque, l’allaitement maternel, nutrition, la vaccination, la diarrhée, la toux et les rhumes, l’hygiène, le paludisme, l’hydraulique villageois, etc. Cette commission travail en relation avec les centres de santé et dispensaires des villages selon l’air sanitaire. Cette commission aura également pour mission de mettre en place avec les ONG la mutuelle santé dans les villages. Pour cette action, nous sommes à la phase de mobilisation des populations dans les villages.
La mutuelle santé.
La mutuelle santé est une sorte d’assurance maladie qui sera mise en place dans les villages par la commission avec les deux ONGs concernées par le programme. La mutuelle santé prendra en compte 05 personnes par famille dans chaque village concerné par le projet. Le programme prévoir une adhésion et une cotisation mensuelle par famille pour la mutuelle santé. L’adhésion sera fixée à 2.000FCFA et cotisation sera également de 2.500F pour 05 personnes par familles / soit 500 par personne. La mutuelle santé prend en compte 05 personnes par famille, par cours mai par famille. La mutuelle santé sera représentée dans les 25 villages avec une représentation dans chaque village et une agence en ville à Bouaké qui coordonnera les actions avec un personnel. L’agence sera constamment en relation avec les représentations des villages. Les pathologies à traitées sont à définir en accord avec les populations et les districts sanitaire impliqué dans le programme. La mutuelle travaillera en partenariat avec les centres de santé du milieu rural et urbain en accord avec les districts sanitaires et la direction régionale de santé. Les membres de la mutuelle munie d’un carnet pourront se faire soigner dans les centres de santé rurale et urbaine désigné par la mutuelle santé en cas de cas grave. Les consultations et les soins et médicaments des patients seront pris en compte par la mutuelle santé.
Les médicaments des malades membres de la mutuelle seront fournir par la mutuelle à travers des pharmacies partenaires à la mutuelle ou à travers des casses où des kiosques de santé rurale dénommée (Djué-Djué Soua) installer dans chaque village et dans les centres de santé rurale couverte par le programme.
La mutuelle santé pourra aider à l’aménagement et l’équipement des centres de santé rural dégrader par la faute de crise. Exp : Réhabilitation de centre de santé rural, fourniture de médicaments, ambulances pour l’évacuation des malades en ville, etc.
8-4- La Commission Education, Culture, Sport et Loisir.
Cette commission mise en place à pour mission dans le village de promouvoir l’alphabétisation, la scolarisation, la vie associative, l’enregistrement des naissances, de promouvoir et valoriser les cultures, les alliances, de promouvoir la culture de paix, de non-violence, de démocratie, d’initié des activités de cohésion sociale et sportifs et de loisir, des rencontres inter villages.
9- Zone d’Intervention du Programme.
La zone d’intervention du programme est la commune de Bouaké le milieu rural. 25 villages sont concernés par ce programme. L’ONG Espoir-vie s’occupe de 15 villages et l’ONG MOAE s’occupe de 10 villages. Ce programme est un programme pilote, selon les résultats, il pourra s’étendre dans d’autres villages de la commune de Bouaké, dans le département ou de la région de la vallée du Bandama.
10- Responsable du programme.
KOFFI Konan Claude François / Directeur Exécutive de l’ONG Espoir-vie.
KOUADIO Aya Olga / Directrice Exécutive de l’ONG MOAE.
11- Ressources nécessaires à pourvoir pour la mise en œuvre du programme.
12-1-Moyens Logistiques.
01Véhicule de liaison (4x4 double cabine) pour le suivi des actions dans les villages.
04 Motos à Vitesse pour les animateurs communautaire.
04 Motos à Vitesse pour les relais communautaire des villages.
02 Ordinateur.
02 Ordinateur Portable.
02 Imprimantes.
02 Appareil Photo numérique.
02 Appareil Caméra numérique.
02 Groupe électrogène avec équipement (câble électrique, ampoule, prise, etc.).