Formation des femmes en situation de vulnérabilité dans les quartiers populaires - .Bamako– Mali

Association ORFED – Mali, janvier 2022

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Association ORFED – Mali

Description de l’entité d’Économie Sociale Solidaire :

L’association ORFED travaille essentiellement sur la formation et renforcement des capacités des femmes et des jeunes filles en situation de vulnérabilité des quartiers populaires urbain/péri-urbain et ruraux.

Afin d’accompagner de ces collectifs de femmes, des logiques d’intervention sur les principes de l’ESS avec perspective de genre intersectionnel ont été mis en place.

L’organisation est basée à la zone de DIALAKORODJI / Commune I du district de Bamako.

L’association ORFED est membre du RAESS.

Contexte Covid-19 :

La pandémie du COVID-19 a considérablement affectée les activités des associations féminines, car les différentes rencontres au sein de l’association ont été suspendues pour respecter les mesures prises par les autorités. Ces associations souffrent donc d’un manque de communication ce qui rend le travail plus difficile.

Description générale de l’initiative d’Économie Sociale Solidaire :

ORFED intervient principalement sur trois axes :

• Le premier axe c’est la mise en place d’une activité économique et sociale pour promouvoir l’autonomisation de ces femmes. ORFED travaille dans la transformation des produits et légumes saisonniers. Aujourd’hui les deux associations féminines de Dialakorodji ont été initiées à la transformation des produits comme la tomate en sauce qui peut être conditionnée pour une année.

• Le second axe c’est la gestion d’un fond de crédit. Pour aider les participantes du programme à pérenniser leur activité économique, ORFED les a initiées à la gestion de crédit par une animatrice en langue nationale.

• Le troisième axe se décline en l’alphabétisation avec perspective de genre. A ce niveau ORFED a entrepris la démarche de sensibilisation en ESS avec perspective de genre intersectionnel en se focalisant dans un premier temps en alphabétisation avec perspective de genre, dans la mesure où environ 75% des femmes issues dans ces localités sont analphabètes. Les modules de formations utilisées sont des approches en langue nationale pour leur permettre de mieux maitriser les outils comme le brouillard de caisse, la gestion association, etc.

Actions / activités clés :

La formation des Associations Sutura et Kotogontola dans les activités génératrices de revenu (AGR) et l’économie sociale et solidaire. Cette formation technique est complétée (grâce à la participation des associations au réseau FDM), par l’intégration de la perspective de genre aux outils de l’ESS permettant que les initiatives des femmes des collectifs soient réellement des vecteurs de transformation pour l’amélioration de leur qualité de vie.

Un groupe de 15 jeunes hommes y suit également une série de formations sur les masculinités et l’autonomisation des femmes.

Partenaires clés :

L’Association Quartiers du Monde (#QDM) à travers le réseau de femmes dénommé « Femmes du Monde » et le financement de l’ambassade de Luxembourg pour appuyer l’autonomisation des femmes.

Principaux résultats et impact :

L’amélioration de la situation économique des femmes, car le revenu de la tomate a permis de diversifier les activités.

Les femmes ont été initiées aussi dans la transformation de la pâte d’arachide et la fabrication du savon liquide.

Il est prévu de former les femmes également en maraichage en se focalisant sur la tomate de plantation, la cueillette, jusqu’à la transformation en produit fini.