Porter l’Ambition d’une Politique globale de Développement équilibré et de Cohésion territoriale

Problématique et enjeux de la Conférence internationale du 5 décembre 2011 à Genève. Contribution à la préparation du G20 de Cannes, du Forum de Busan et de la Conférence mondiale Rio + 20

dezembro 2011

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Resumo :

Le 5 décembre 2011, l’Organisation des Régions Unies / FOGAR invitera à Genève l’ensemble des acteurs mondiaux en charge des politiques de développement pour débattre et trouver des solutions innovantes face aux limites des mécanismes actuels de l’aide internationale. Nous partons d’un postulat : face à l’impossibilité d’atteindre de manière satisfaisante les Objectifs du Millénaire pour le Développement, nous devons privilégier une approche :

  • visant implicitement à réduire les disparités de développement entre et au sein des Etats, dans un souci d’équité ;

  • impliquant davantage les autorités infra-étatiques dans la mise en œuvre des politiques de développement.

Notre contribution de novembre 2010 intitulée « Porter l’ambition d’une politique globale de cohésion territoriale », identifiait tous les risques engendrés par un développement trop axé sur les seules approches métropolitaines. Si elles peuvent porter indéniablement certaines dynamiques de croissance, elles laissent de côté de nombreux espaces nationaux et infranationaux qui s’enfoncent davantage dans la pauvreté et le sous-développement, venant ainsi nourrir les drames humains que l’approche caritative essaie avec peine de soulager. La carte ci-dessous montre bien à ce titre que la mondialisation des échanges est un facteur de croissance, mais aussi d’aggravation des disparités territoriales.

Les diagnostics portés actuellement par les principales institutions internationales en charge du développement, illustrent bien la nécessité d’un développement spatialement plus équilibré, notamment dans le cadre de la préparation de RIO+20. Si le déséquilibre peut être moteur lorsqu’il reste modéré, il devient un frein au développement dès lors qu’il devient excessif et porte les germes d’une grande partie des conflits auxquels le monde est aujourd’hui exposé. L’incapacité des politiques actuelles de développement à résoudre ces déséquilibres planétaires, doit être mise à profit pour inventer et ouvrir de nouvelles voies, de nouvelles méthodes.

Tout mécanisme de développement doit pouvoir être accompagné au plus proche du terrain par une gouvernance publique en charge de l’animer. Or, c’est ce niveau qui fait défaut aujourd’hui, laissant une partie importante de la population et de notre espace commun sans pilotage politique et administratif suffisant. Mais pour prôner une telle orientation, encore convient-il que la gouvernance du système d’aide au niveau international soit elle-même irréprochable dans ses contenus et dans la cohérence de ses interventions.

C’est pour porter cette nouvelle voie que l’Organisation des Régions Unies / FOGAR souhaite mettre au débat ces premières propositions.

Fontes :

Portal Rio+20 rio20.net