Les services d’aide à domicile auprès des personnes fragiles à l’épreuve de la concurrence : impact sur le triptyque formation-qualification-emploi

XIIe Rencontres du Réseau Inter-Universitaire de l’Economie Sociale et Solidaire - Nancy - 6-8 juin 2012

Resumo :

On attribue souvent aux OESS (organisations de l’économie sociale et solidaire) la capacité à faire émerger et faire reconnaître des activités ayant une utilité sociale. En effet, le mouvement de professionnalisation des aides à domicile a été largement initié et porté par les associations. La question se pose de savoir qu’est-ce qui reste de cette « innovation » et si le secteur associatif, pionnier dans le domaine que nous étudions, garde une spécificité dans la gestion, la formation et la reconnaissance de la main-d’oeuvre vis-à-vis du secteur lucratif ? Ou est-il soumis à des formes d’homogénéisation des pratiques?

Par delà la simple question des caractéristiques de l’emploi dans le secteur de l’aide à domicile, il est question d’analyser les rapports entre formation, qualification et emploi. Nous interrogerons les pratiques de recrutement, de formation et de gestion de la main-d’oeuvre dans le but d’expliciter les points de démarcation ou d’homogénéisation entre secteur lucratif et non lucratif. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les résultats d’une recherche menée pour la DREES-MiRE dont le thème général était « Qualité de l’aide au domicile des personnes fragiles »